Nicolas Doze (BFM TV)

  • Affaire : « Expertise » et mensonge sur l’économie de l’immigration
  • Date : 26 avril 2011
  • Catégorie :

Les médias aiment beaucoup les « experts ». Ces « sachants » qui prétendent tout connaître mais qui sont en réalité simplement payés pour promouvoir le politiquement correct ou l’économiquement correct.
Sur BFM TV, Nicolas Doze est l’un de ceux-là. Le 26 avril 2011, sur Good morning business, il a aligné une série de contre-vérités sur l’immigration :

Immigration et chômage

« L’immigration ne pèse pas sur les comptes sociaux. » « L’immigration n’aggrave pas le chômage. » Le seul problème, c’est qu’il y a un surtaux de chômage immigré.

Deux chiffres :

– en 2009, selon l’enquête emploi de l’INSEE, le taux de chômage des étrangers hors Union Européenne était de 23,5 %, soit le triple du taux des Français.

– il en va de même, selon la même source, pour le taux de chômage des 15/24 ans résidant en France qui atteint 35 % (toujours en 2009) pour les enfants qui ont au moins un parent immigré d’un pays tiers, soit le double du taux de chômage subi par les enfants ayant deux parents français (source : ministère de l’Immigration – Infos migrations, mai 2011).

L’immigration est donc une machine à entretenir le chômage et donc le déséquilibre des comptes sociaux.

Immigration et baisse des salaires

Autre affirmation : « Il est faux de dire que les immigrés tirent les salaires vers le bas. » C’est pourtant une évidence. En économie libérale, le prix est un point d’équilibre entre l’offre et la demande. L’immigration augmente la demande de travail et contribue donc mécaniquement à faire baisser le prix offert pour les salaires.

C’est d’ailleurs précisément pour cela que le MEDEF y est si favorable…

Immigration et coût de la santé

Autre contre-vérité : « Les immigrés coûtent moins cher en matière de santé ».

C’est inexact parce que certains regroupements familiaux sont motivés par des raisons de santé, parce que certaines pathologies sont plus fréquentes chez les immigrés (sida, tuberculose par exemple) et que l’Aide médicale d’État (AME) qui bénéficie aux clandestins coûte 580 millions d’euros pour 220 000 bénéficiaires, soit plus que la moyenne nationale des dépenses de santé par tête de Français. Nicolas Doze n’est pas un journaliste au sens traditionnel du mot, c’est un militant.

Un militant, pas un observateur

Il l’a d’ailleurs expliqué le 8 juillet 2011 en affirmant : « L’un de mes chevaux de bataille pour la présidentielle sera qu’on réussisse à opposer la pédagogie à la démagogie mais avec les mêmes armes » (à partir de 50 sec).

Doze se définit donc clairement non comme observateur mais comme militant.