En 2013, l’Académie des Bobards a décerné un nouveau prix, la Muselière d’Or, pour récompenser le journaliste qui luttait le mieux pour… euh, non, pardon, contre la liberté d’expression et d’opinion.
Le lauréat de cette première Muselière d’Or fut Patrick Cohen, le désormais célèbre auteur de la liste noire des « cerveaux malades », qui à la question « on a le droit de penser ce qu’on veut ? » répondait sans sourciller « Non ! ».
Cette année, deux candidats de poids sont en lice pour lui succéder.
Le premier dirige l’Express et exhibe son écharpe rouge sur de très nombreux plateaux de télévision – et même, désormais, sur les écrans de cinéma et les planches des théâtres ! Visiblement soucieux d’être à la pointe du combat contre l’humoriste Dieudonné y compris sur Internet, Christophe Barbier a déclaré sur RMC : « Ça se régule aussi, Internet ; entre nous, les Chinois y arrivent bien ! Si les dictatures y arrivent, il faut que les démocraties fassent l’effort, elles aussi, de faire respecter la loi sur Internet. » – fin de la citation. Qu’un journaliste et patron de presse prenne une position aussi franche contre la liberté d’expression, cela mérite d’être récompensé !
Source : ojim.fr
Seulement voilà : une autre vedette de l’oligarchie médiatique, bien décidée à ne pas laisser Barbier concourir seul à la Muselière d’Or, a renchéri. C’est encore une fois l’humoriste armorico-camerounais qui inspire une candidature à ce prix tant désiré : Philippe Tesson, ancien patron de presse (Le Quotidien de Paris) et éditorialiste cumulard (Europe 1, France 2, France 24, Paris Première, Direct 8…) a déclaré au micro de Guillaume Durand sur Radio Classique, à propos de Dieudonné : « Ce type, sa mort par un peloton de soldats me réjouirait profondément ! C’est une bête immonde, donc on le supprime. C’est tout ! ». Des propos dont l’extrême violence n’a pas semblé choquer Durand plus que ça.
Source : ojim.fr
Alors, de l’appel à imiter les dictatures ou de l’appel au meurtre, de Barbier ou de Tesson, lequel mérite le plus de succéder à Patrick Cohen ? Peut-être aucun des deux car, in extremis, Cohen lui-même a proposé sa candidature à sa propre succession, via une récidive de toute beauté : « Nous ne devons pas, nous ne devons pas, ici, à France Inter, et dans le service public et je pense aussi dans les médias grand public, inviter des gens qui sont des propagateurs de haine. Voilà. ».
Avec des candidats d’un tel niveau, le suspense de la compétition est à son comble !
Source : defrancisation.com
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