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Jean-Yves Nau : « Gardasil : des effets tellement secondaires qu'on n'en parlera pas ! »

#1 – Jean-Yves Nau : « Gardasil : des effets tellement secondaires qu’on n’en parlera pas ! »

Le 1er nommé au Bobard Diafoirus est Jean-Yves Nau (Slate.fr) pour « Gardasil : des effets tellement secondaires qu’on n’en parlera pas ! »

Jean-Yves Nau

Jean-Yves Nau. © DR

Le Gardasil, c’est ce fameux vaccin contre le cancer du col de l’utérus : autorisé par le ministre de la Santé Xavier Bertrand avant même que le comité de vaccination ait donné son avis, récompensé par son successeur Roselyne Bachelot par le Prix Gallien de l’innovation pharmaceutique : un vaccin dont les clips de promotion, généreusement financés par son créateur, le laboratoire Sanofi, ont été diffusés sur toutes les télés, radios et journaux comme une information officielle. Un progrès médical extraordinaire ? Un sujet qui suscite pourtant bien des polémiques et certains journalistes ont manqué d’esprit critique à ce sujet.

Notamment Jean-Yves Nau, également docteur en médecine, ancien instituteur et actuel chroniqueur pour Slate.fr. Vous connaissez peut-être son nom, car il fut en charge de la rubrique médecine pour Le Monde de 1980 à 2009 ; il a ainsi couvert l’affaire du sang contaminé. On a appris plus tard qu’il avait touché de l’argent de la Société internationale de transfusion sanguine. Ou, sinon, vous avez peut-être lu ses articles au moment de la vache folle où, manquant de recul, il a entretenu la psychose d’alors.

En dépit de son passé, cet homme dirige aujourd’hui la chaire « Journalisme et santé publique » de l’École des hautes études en santé publique et le site Slate.fr lui ouvre ses colonnes.

En juin dernier, il écrit ainsi un article intitulé « HPV [NDLR : Papillomavirus humain] : le Japon ne recommande plus les vaccins Gardasil et Cervarix contre le cancer de l’utérus ». Il raconte que le ministère japonais invite désormais à peser les bénéfices et les risques avant toute inoculation, avant de rassurer le lecteur : ce vaccin n’est pas dangereux. Le journaliste-docteur nous dresse ensuite un état des lieux en France. Il affirme que ce vaccin est efficace pour lutter contre le cancer du col de l’utérus. Or, si c’est la conclusion de Sanofi, aucune étude indépendante n’a jamais été menée. Et pour cause : le cancer du col de l’utérus ne se déclenche généralement pas avant 40 ans et il n’est inoculé que depuis 7 ans à des jeunes filles de 9 à 19 ans. Nous n’avons donc aucun recul pour juger de son efficacité. En revanche, des associations de victimes dénoncent les effets secondaires qui vont de la paralysie aux maladies auto-immunes et même jusqu’à la mort. De cela, M. Nau ne pipe mot, oubliant également de préciser que dans ce vaccin on trouve du borate de sodium, plus communément appelé mort aux rats, ou du polysorbate 80, un puissant stérilisant.

Alors pour ces « oublis » et cette communication ciblée, M. Nau mérite bien le Bobard Diafoirus !

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